Le ski de randonnée, vous connaissez ?

c’est quand on gravit soi-même la montagne, hors station et hors-piste, avec des « peaux » en-dessous des skis pour ne pas glisser, puis qu’on redescend tout d’un coup, toujours en hors-piste, donc ! Bref : une très, très belle activité de montagne hivernale, loin de la foule des stations.

Pour pouvoir pratiquer le ski de rando en toute sécurité pour soi et pour les autres, et en profiter du séjour, deux conditions doivent être réunies (qui peuvent être perçues comme excluantes, mais c’est la pratique qui veut ça) :

  • avoir une bonne condition physique (permettant de monter environ 1 000m de dénivelé pendant 4h, skis aux pieds, ce qui est plus difficile qu’en randonnée),
  • avoir un bon niveau de ski de descente : pour celles et ceux qui n’ont jamais fait de hors-piste —> équivalent pistes rouges/noires en station.

Dites, c’est pas un peu risqué, c’t’affaire ? Ce n’est pas sans risque : c’est de la montagne en hiver. Mais à l’EPM et dans nos clubs, on est très prudents. On a notamment un « kit sécu » (recherche victimes avalanches), à l’utilisation duquel on forme les débutant.es.

Et combien ça coûte ? Nos séjours sont à prix libre, comme d’hab, donc ça coûte ce qu’on veut ! En termes de « prix de revient », c’est en tout cas bien moins cher que le ski alpin. Pas de forfait, pour commencer. Et on s’économise aussi le coût d’un guide de haute montagne, puisqu’on se débrouille comme des grands pour faire nos sorties, grâce aux généreux adhérents expérimentés qui veulent bien assumer la responsabilité d’emmener un groupe avec eux : autonomie et responsabilisation, crédos de la FSGT !

Mais surtout, on bénéficie de notre splendide Coop’Alpi Nord ! La Coop’Alpi, c’est une coopérative de prêt de skis et de matériel de pratiques de montagne (kits sécu, piolets, crampons etc.), destinée aux clubs FSGT du nord de l’Île-de-France (les clubs du sud ont leur Coop’Sud). Une partie des cotisations annuelles de nos adhérent·es revient à la Coop’Nord. On peut donc y emprunter notre matos, mais il y a tout de même un coût : celui de s’occuper de la Coop, ce qui incombe à toutes celles et tous ceux qui le veulent bien, et particulièrement à celles et ceux qui en profitent. Gestion et remise en état du matériel, coordination de la Coop… il y a du taf – et de la joie !